Saturday, June 30, 2007

Proménade dans le parc

C'est la nuit tombante dans la parc. Je vois asseoir à une table à pique-nique deux adolescents qui a environ douze ans. En raison d'eux parler en arabe, je ne peux pas les comprendre. A la table à pique-nique, ils attrapent le fou rire en faisant semblance de fumer un cigare fait de papier d'aluminium. A plusieurs reprises, ils rattrapent le fou rire. Avec éspiéglerie, l'un donne à l'autre une poussée pendant qu'il essaie de prendre une touche du cigare de papier d'aluminum. L'autre donne au premier une poussée de retour. Puis ils rattrapent le fou rire à nouveau.

Peu de minutes, je vois cettes bêtises, moi, qui a environ douze ans aussi du temps. Comment bête, pense-je, ce jeu enfantin.

Puis ils se lèvent et commencent à promener dans le parc bras tendu bras. De temps en temps, ils se serrent les mains même. Je ne m'en reviens pas ! Je me demande, tout choqué : sont-ils des pédés ?

Il y a des autres Arabes dans le parc, des réunions de familles, il paraît, leurs visages aux caractéristiques foncées comme la terre. Il y a des mamans et des papas en masse, plusieurs enfants, des grand-parents aussi. Je vois des groups de garçons, des groups de jeunes filles aux écharpes sur les têtes. Personne ne promène dans le parc bras tendu bras ni main dans la main comme Jules et Jim là-bas.

C'est nuit. Les familles arabes sont en cours de s'en aller. En partant du parc, je revois promener dans le parc ces petits amis.

Les Arabes ont un proverbe : on ne fait jamais la reconnaissance d'un ange, d'un ghoule ni d'un ami intime. Peut-être, j'ai vu une paire d'amis intimes, mais il y a du monde qui pourrait se penser avoir vu une paire de ghoules.