Saturday, July 15, 2006

The Other Woman of Eden

L'autre femme d'Eden


Je suis l'ange Gabriel, la dernière personne dans le jardin Eden avant de Dieu foutre tout le monde hors de camp. « Il faut aller, vous autres ! dis-je à tout le monde. Le Vieux, il veut que tout le monde s'en aille toute suite ! »

Tous deux l'homme et la femme comprenaient bien la raison pourquoi on devait s'en aller, mais ce n'était pas beau à les voir quitter de toute façon, eux, faisant ses valises, seulement tout ce qu'on pouvait porter (que n'était pas grand-chose). On eut juste cousu des nouveaux vêtiments en se découvrant à être nu, et on ne savait pas faire des poches encore. Aussi, on ne savait pas faire des sacs à dos ni des valises non plus. On savait faire seulement un petit brancard misérable, tiré par le pitou de famille, c'était ça. Adam et Eve et leurs enfants étaient les premiers refugiés dans le monde, tu sais.

Puis je mis le feu à l'endroit. L'incendie dans le jardin Eden c'était le premier incendie de forêt, le premier cas d'incendie criminel dans le monde, bien qu'on n'y lit pas grand-chose dans la Bible. Ça suffit à dire que ces animaux-là ce capotaient beaucoup ; ils n'eurent rien vu comme ça jamais. C'était qu'il se sauvait qui pouvait, puisqu'il était à cause de cet incendie qu'il fut arrivé la mort aux animaux dans le monde. Il y avait des animaux en masse qui furent tués, tu sais. Je pourrais entrer dans les détails dequel fut passé, mais la plupart d'entre vous comprend quelque peu quel arrive où une forêt s'incendie sur le point d'être carbonisée. Ce n'est pas beau à voir, à moins qu'on aime bien des allumettes brûlées qui étaient jadis des arbres.

Mais avant de moi m'en aller, je mangeai une pêche, la dernière chose mangée dans le jardin Eden. Puis j'enjouis bien une dame, parce qu'il y avait une autre à part Eve. Elle s'appelait Lilithe. Comme Eve, elle fut créee d'un côté d'Adam. Donc, il avait vraiment quatorze côtés jadis, ne pas treize.

Or, Lilithe représente l'autre moitié de la femme : ombre et sexuelle, primative et mystérieuse. Torride et sauvage. Eve, en revanche, elle prend soin des tissons au foyer et elève les enfants. L'une est une mère, l'autre, une concubine. L'une est perçue toujours comme une vierge, innocente ; l'autre, une putain qui n'a jamais eu de l'innocence à perdre.

Lilith a été profondément mal compris — et a été très crainte. Selon le Cabalah, elle est responsable si une femme fait une fausse couche, si un nouveau-né meurt peu après la naissance. On dit qu'elle volera aussi avec un bébé, qui est laissé tout seul trop longtemps dans son berceau ou dans sa bercelonnette, en laissant un substitué en lieu. Les cabalistes ont l'appelée elle le démon d'Adam, mais la vérité c'est que c'est elle qui était probablement le daemon d'Eve, qui n'est pas égal comme un démon.

Les Grecs anciens croyaient que tout le monde avait un daemon, qui était l'autre moitié de soi-même. Si on était un homme, le daimon était femelle. Si on était une femme, le daimon était mâle. Mais c'était Lilithe, pas Adam, qui était l'autre moitié de soi pour Eve — son âme soeur. C'est à dire, elle était plus égale à Eve. Adam ne désirait pas Lilithe. Pourquoi ? Elle voulut être à la femme supérieure.

Ainsi, Dieu dépêcha à Adam Eve, qui était passive comme une vache. Mais une vache a des idées bien à soi également : Lucifer la tenta de manger du fruit prohibé, glissant à travers son corps comme un serpent, mais la décision était à elle à la fin. Il se doit, c'était la langue à huit pouces...

Je fit la reconnaissance de Lilithe en la voyant là-bas près d'une entre les quatre rivières qui coursaient dans Eden. Plutôt de se genouiller comme une chienne, elle se coucha sur le ventre pour boire de l'eau, ne laissant aucunes traces sur le sable. « C'est bien ruse, pensais-je. Cette femme-là a bien connaissance du bois... »

Elle était tout nue également, aussi nue que Dieu avait voulu qu'Adam et Eve fussent. Je regardai fixement ses cheveux longs de jais longtemps, s'enroulant, s'entortillant en bas au cruex du dos en jolies anglaises. Ah, comment j'aimais ses cheveux ! Et les foufounes et les cuisses et les mollets ! Il y avait quelques grains de sable qui collaient au postérieur des cuisses. Ah, comment je la désirais ! Je voulais voir sa figure, mais elle se couchait prone sur le sable encore.

Moi, un ange, je décidai de la saisir par force. Il a dû être facile, n'est-ce pas ? Après tout, elle n'est qu'une femme, pensais-je — que pouvait-elle en faire ? (Je saisis plus tard Marie, la mère de Jésus, en même façon, mais c'est une autre paire de manches, mon rendez-vous avec Marie.)

Ayoille, elle était prête pour moi ! Le moment que je sautai vers elle, elle se tourna, aux griffes montrées, à la bouche ouverte aux canines supérieures comme ceux de tigre à dents de sabre. Elle était aux irises de yeux rouges comme ceux de chien ou ceux de loup pris soudaine par une lampe de poche — c'était effrayant ! La peau lui était fauve, comme la fourrure d'un animal sauvage, ses cheveux, comme des serpents vivants. Celle-là, elle n'était pas comme toute femme qui j'eus jamais rencontré avant.

Sauf le fait de moi l'avoir prise par force, elle, on peut dire que c'était moi qui perdit le plus. Il y avait des morsures sur ma poitrine partout comme preuve, et des égratignures sur mon dos. Elle me mordit sur le cou comme une vampire, et prit un gros morceau de mon épaule avec ses dents. C'était une bonne chose que nous n'étions pas quelques mantes. Autrement, elle a pu arracher des dents ma tête.

Je pouvais la vaincre seulement en raison de moi être un ange, en raison d'elle se coucher sur le ventre sur le sable lorsqu'elle se tourna pour faire face à moi. En sautant vers elle, j'atterris droit au-dessus elle, ayant failli l'empaler. C'était chanceux pour moi, parce qu'elle ne pouvait pas échapper de moi.

Moi, j'en ai frissons rien que d'y penser, qu'est-ce qu'il me serait arrivé si c'était elle qui m'avait pris en embuscade ! Mais il semblait qu'elle aimait bien ce que je faisais à la fin. Moi, en poussant dedans elle, elle sifflait comme un nid de mille serpents, glissant et se lovant au-dessous moi, sifflant à plusieurs reprises: « Oh là-là ! »

Puis elle me poussa sur le dos pour sauter sur ma face, sautant en haut et en bas sur ma face comme un tout-petit sur un ballon de plage inflatable jusqu'à ce qu'elle jouissait aussi bien qu'elle en voulait. Les lèvres de son sexe étaient violetes — les lèvres intérieures plus marronnes que les lèvres extérieures — ne pas la couleur de rose de laquelle je me fus habituées. La peau de son corps entier était un bleu cadavereux. Le premier, je goûtais le sable de plage, puis je goûtais les jus de son sexe, lavant le sable comme les larmes que lavent un objet d'un œil. Les jus de sa chatte devenrint collants et gélatineux, couleur de gélatine rouge — ma barbe était collante une semaine. Et son clitoris était comme une tige longue d'asparge — drôlement étrang. C'était la chatte la plus étrange que j'avais jamais mangée. La vérité c'était qu'elle me mangeait.

C'était vrai : Lilithe aimait mieux être en dessus, quoique je ne comprends pas la raison pourquoi Adam s'en plaindait. Après d'elle être au-dessus ma face un peu de temps, elle finit par être au-dessus ma scimitaire, qui se courbait profondement dedans elle.

Avez-vous jamais vu une auror e boréale ? Hé bien, c'est à quel je me traitais en la voyant glisser en haut et en bas ma pine. D'abord, la couleur de sa peau était un vert scintillant que ressemblait aux rideaux qui ondulaient dans le vent. Puis on voyait tous les couleurs de l'arc-en-ciel : rouge, orange, jaune, vert, bleu, pourpre. Je m'en revenais pas ! Cette poupoune ressemblait à un anneau de couleurs interchangeables pris en folie.

Mais elle était belle à voir : ces seins, ce cou, ces épaules, ses cheveux couleur de minuit. C'était la femme à toute sa gloire, ce que la femme était censée à être, avant d'Eve la remplacer dans le jardin Eden. Elle ne ressemblait plus à une bête sauvage lorsqu'on sauta au-dessus elle, ni comme une cadavre couchée dans la morgue en asseyant sur votre face ; elle ressemblait présentement comme une femme caressée par un arc-en-ciel. Son corps était percé par millions rayons de lumière en même temps, comme la lumière verte lui serrait les seins.

C'est à quel une femme ressemble sous une aurore boréale : comme un arc-en-ciel est après faire amour avec elle.

Puis elle poussa un gémissement fort : « Uh, uh! Oh, ouais ! ouais! » Puis elle me serra dure la bitte avec son con. J'écoutai le son de quelque chose sucer, comme elle essayait de m'absorber. En jouissant, je fis mal aigu, comme j'eus été donné le coup de pied ou périneum, entre les génitaux et l'anus. Mais c'était tellement plaisirable, tellement intense qu'il était presque douloureux ! Elle me baisait sur le point de me faire mal.

Après de nous avoir fini, elle se coucha auprès moi sur le sable près la rivière. Elle fut devenue normale à nouveau. Sa couleur de peau se fut transformée de multi-colorée à sa pâlleur naturelle de retour. Ses yeux était au bleu le plus bleu, comme le ciel sans nuages. Les cheveux se furent transformés à une tapête luxueuse de velour noir de retour. Elle semblait delicate, comme la fleur-de-lis, ne pas comme quelqu'une ou quelque chose possédée. Et le moment où elle me parlait, elle sonnait comme une humaine : « Merci, dit-elle, tout ésouflée. C'est le sexe meilleur de ma vie entière... »

Puis elle prit ma main pour la presser aux babines. En comprenant ce qu'elle m'eut fait, tous les morsures et tous les égratignures, elle me dit : « Ah, j'suis désolée, moi ! je crois que je vous ai fait mal... »

Puis elle se mit à m'embrasser à nouveau. Le premier, elle m'embrassa doucement sur les babines, puis elle semait des baisers sur le front de mon corps surtout, léchant mes blessures. Elle me suçait également les mamelons, que personne ne me faisait jamais avant, mais je m'en foutais. En venant à mon pénis, elle l'engloutit entièrement. En se goûtant sur moi, elle regarda en haut et sourit, tout satisfaite, puis elle continuait à glisser en haut et en bas, plus à plus vite. Puis je me fis frissoner et m'écriai et explosant dans sa bouche, mes orteils se pelotonnés. Mais il ne lui manquait une goutte. En finissant, elle sourit et dit : « Si elle vous aime, elle va engloutir... »

Puis elle dit : « Il faut vous avertir : j'aime mieux être en dessus. Mais sois tranquille : je serai douce cette fois... »

Elle m'était douce.

Alors, après de nous nous être détachés, elle poussa des ales pour s'en voler. Je la regardais s'en voler avant d'elle avoir disaparu pour toujours parmi les nuages. Je ne la vois pas depuis alors, quoique je sais bien qu'elle est dehors toujours, vivant parmi les ombres, une habitante de la nuit.

Mon temps avec Lilithe c'était la première fois d'un homme enjouir une femme en paradis, peut-être la seule fois d'une femme avoir connaissance de paradis en Eden.

Puis je me rappelai de la raison laquelle j'étais dépêché à Eden : pour incendier l'endroit. Le Vieux voulait me détruire toute évidence de paradis ; l'incendie d'Eden c'était la première opération de camouflage.

La Fin


I'm the angel Gabriel — the last person in the Garden of Eden before God kicked everybody out. Well, actually, it was I who kicked everybody out. "Gotta go, guys!" I said to everybody. "The Old Man wants everybody out now!"

The man and the women both knew why they had to leave, but it was a sad sight to see them leave anyway, them, packing only what they could carry, which wasn't much. They'd only just stitched some new clothes when they found out they were naked, and they didn't know how to make pockets yet. They also didn't know how to make back packs or suit cases either. They only knew how to make a miserable little gurney, which was dragged by the family mutt, that's all. Adam and Eve and their children were the world's first refugees, you know.

Then I set the place on fire. The burning of the Garden of Eden was the first forest fire — the world's first case of arson — though you don't read anything about it in the Bible. Let's just say that those animals were scared shitless; they'd never seen anything like it. They ran for their lives, because it was through this fire that death first came to the animals of the world. A lot of animals were killed, you know. I could tell you in detail what happened, but most of you have some idea what happens when a forest is burnt to a crisp. Not very pretty to look at, unless you like burnt match sticks that used to be trees.

But before I left, I ate a peach — the last thing to be eaten in the Garden of Eden. Then I enjoyed a lady, because there was another one there besides Eve. She was called Lilith. Like Eve, she was created from one of Adam's ribs, so he really had fourteen at one time, not twelve or thirteen.

Now, Lilith represents the other half of woman: dark and sexual, primal and mysterious. Wet and wild. Eve, on the other hand, tends the fire at home and raises the children. One is a mother, the other is a concubine. One is always perceived as a virgin, innocent; the other, as a whore who has never had any innocence to lose.

Lilith has been profoundly misunderstood — and greatly feared. According to the Kabbalah, she's to blame if a woman miscarries, or if a newborn dies soon after birth. They say she will also kidnap a baby left alone in its crib or bassinet for too long and leave a changeling in its place. The Kabbalists have called her Adam's demon, but the truth is that is that she was probably Eve's daemon, which is not the same as a demon.

The ancient Greeks believed that everyone had a daemon, who was the other half of one's self. If you were a man, your daemon was female. If you were a woman, your daemon was male. But it was Lilith, not Adam, who was the other half of Eve's self — her soul mate. That's to say, more her equal. Adam didn't want Lilith. Why? Because she wanted to be on top.

So God sent Eve, who was passive like a cow, to Adam. But even a cow has a mind of her own: Lucifer tempted her into eating of the forbidden fruit, slithering across her body like a snake, but the decision was hers in the end. Must be, it was his eight-inch tongue...

She was also very naked, as naked as God had intended Adam and Eve to be. I gazed at her long and raven hair, curling and twisting down to the small of her back in pretty ringlets. Oh, how I loved her hair! And her ass and her thighs and her calves! There was some grains of sand sticking to her bare ass, and on the back of her thighs. Oh, how I wanted her! I wanted to see her face, but she was still lying prone on the sand.

Since I'm an angel, I decided to take her by force. It should have been easy, right? After all, she's only a woman, I thought — what could she do about it? (I later took Mary, mother of Jesus, the same way, but that's another pair of sleeves, my rendezvous with Mary. )

Yikes, she was ready for me! As I leapt at her, she turned around, claws bared, mouth open with upper canines like those of the sabre-toothed tiger. The irises of her eyes were red like those of a dog or a wolf suddenly caught by a flashlight — it was scary! Her skin was tawny, like the fur of a wild animal; her hair, like live snakes. This was like no woman I had ever met before.

I met Lilith when I saw her down by one of the four rivers that ran through Eden. Rather than getting down on all fours like a dog, she laid down on her stomach to drink some water, leaving no tracks in the sand. "Very cunning," I thought. "This woman knows the woods..."

Except for the fact that I took her by force, you could say that I got the worst of it. There were bites all over my chest and scratches on my back to prove it. She bit me on the neck like a vampire, and took a chunk out of my shoulder with her teeth. It's a good thing we weren't a couple of praying mantises, or she might have torn off my head with her teeth.

I was only able to overpower her because I was an angel, and because she was lying on her stomach in the sand when she turned around to face me. When I jumped at her, I landed right on top of her, practically impaling her. Fortunate for me, because she couldn't get away.

Me, I shudder to think what would have happened if she had ambushed me! But she seemed to like what I was doing in the end. As I thrusted away, she hissed like a nest of a thousand snakes, slithering and coiling underneath me, hissing over and over again: "Oh, ye-s-s-s-s!"

Then she pushed me on my back and jumped on my face, jumping up and down on my face like a kid on an inflatable beach ball until she came as much as she wanted. The lips of her sex were violet — the inner labia darker than the outer labia — not the pink that I was used to. The skin on her entire body was a cadaverous blue. At first, I tasted the sand from the beach, but then I tasted the juices of her sex, washing away the sand like tears washing away an object from an eye. The juices from her pussy became sticky and gelatinous, the colour of red jello — my beard was sticky for a week. And her clitoris was like a long, thin stalk of asparagus — very strange. It was the strangest pussy I ever ate. The truth was that it ate me.

It was true: Lilith liked to be on top, though I don't know why Adam was complaining about it. After she was on top of my face for a while, she ended up on top of my scimitar, which curved deep inside her.

Have you ever seen an aurora borealis? Well, that's what I was treated to as I saw her slide up and down my pine. At first, the colour of her skin was a shimmering green that looked like curtains waving in the wind. Then you saw all the colours of the rainbow: red, blue, purple, orange, yellow. I couldn't believe it! That chick looked like a mood ring run amok.

Then she let out a loud wail: "Ughhh, ughhh! Oh, yes! Yes!" Then she squeezed my dick hard with her cunt. I heard the sound of something sucking, like she was trying to absorb me. As I came, I felt a sharp pain, like I had been kicked in the perineum, which is between the genitals and the anus. But it felt so good — so intense that it was almost painful! She fucked me till it hurt.

But she was beautiful to look at: those breasts, that neck and those shoulders, her hair the colour of midnight. This was woman in all her glory, what woman was meant to be, until Eve replaced her in the Garden of Eden. She no longer looked like a feral beast when you first jumped on her, nor like a cadaver laid out in a morgue when she was sitting on your face; she now looked like a woman being caressed by a rainbow. Her body was pierced by millions of shafts of light at the same time, like the green light was gently squeezing her breasts.

That's what a woman looks like under an aurora borealis: like a rainbow is making love to her.

After we were done, she laid down next to me on the sand by the river. She had become normal again. The colour of her skin changed from multi-coloured back to its natural pallour. Her eyes were now the bluest blue, like a cloudless sky. Her hair changed back into a lush carpet of black velvet. She looked delicate, like a madonna lily — not like someone or something possessed. And when she spoke to me, she sounded human: "Thanks," she said, panting for breath. "That was the best sex of my entire life..."

Then she took my hand and pressed it to her lips. When she saw what she had done to me, all the bites and scratches, she said to me, "Oh, I'm sorry! I believe I've hurt you..."

Then she began to kiss me again. First, she kissed me gently on the lips, then she planted kisses all over the front of my body, licking my wounds. She also sucked my nipples — never had anybody do that before, but I didn't mind. When she came to my penis, she swallowed it whole. When she first tasted herself on me, she looked up and smiled, all satisfied, then continued sliding up and down it, faster and faster. Then I shuddered and cried out loud as I exploded into her mouth, my toes curling up. But she didn't miss a drop. When she was done, she smiled and said, "If she loves you, she'll swallow..."

Then she said, "I must warn you — I like to be on top. But don't worry, I'll be gentle this time..."

She was gentle with me.

Then, after we broke apart, she sprouted wings and flew away. I watched her fly away until she disappeared among the clouds forever. I haven't seen her since, though I know she's still out there, living among the shadows — a denizen of the night.

My time with Lilith was the last time that a man enjoyed a woman in paradise — and maybe the only time a woman knew paradise in Eden.

Then I remembered why I was sent to Eden: to torch the place. The Old Man wanted me to destroy any evidence of paradise; the burning of Eden was the first cover-up.


The End

3 Comments:

Blogger Marking A Wallet said...

The line between demon and angel is definitely blurred. Most people would consider Lilith to be a demon, but what of Gabriel? Is Gabriel a devil or an angel? Maybe it depends on his mood...

9:33 PM  
Blogger Marking A Wallet said...

Well, that's the thing. If most of us saw either Lucifer or Gabriel, we wouldn't know for sure if we had been visited by an angel or a demon. We would just have to take their word for it.

9:01 PM  
Blogger Unknown said...

Very few can write a story with such originality. It's a wonderful story. Very powerful...

8:01 AM  

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